J'ai créé un blog il y a 11 ans pour parler de One Piece, de ce que ce manga m'inspirait (les histoires, les personnages, l'univers...). C'était surtout une excuse pour exprimer ma créativité, pour être lue et peut-être entendue. Aujourd'hui, je veux rendre hommage, matérialiser une pièce du coffre au trésor que représente le rêveur, un coeur immortel. Bienvenue et bonne lecture !
mardi 28 février 2023
Comme chien et chat – Fragment 3
lundi 27 février 2023
Comme chien et chat – Fragment 2
Il avait dû rassembler tout le courage et toute la volonté du monde pour se tenir devant lui. Jamais il n'aurait pensé que cette épreuve soit la plus difficile de sa vie. Il avait pourtant déjà confié ses sentiments à Sakura par le passé. Son rejet n'avait même pas été méchant. La seule douleur qu'avait éprouvé Lee était plutôt comparable à de la pitié car elle ne cessait de courir après Sasuke. Finalement, lorsqu'elle avait finit par sortir avec lui, Lee était heureux pour elle. La savoir heureuse le comblait de joie et c'était suffisant.
Il était retourné à ses préoccupations principales, à savoir : battre Neji. Chose qu'il n'arrivait décidément pas à faire, peu importe le nombre d'heures qu'il s'entraînait. "Tu es un génie de l'effort !" avait déclaré son maître. Lee soupira. Parfois, ses encouragements n'étaient pas les plus malins. Maintenant qu'il avait grandit et accepté son niveau, il se rendait compte de la cruauté dont avait fait preuve son maître à sans cesse refuser de le confronter à la réalité qui est : à effort égal, le génie aura toujours l'avantage.
Et Neji s'entraînait. Beaucoup. Lee avait donc compris cet égard de la plus rude des façons : en se faisant exploser par Neji pour la 133ème fois. Il n'en voulait pas à Gai, son maître. Sûrement qu'à sa place il aurait fait pareil. Mais le choc était quand même brutal.
Neji n'avait même pas sourcillé face à sa plus puissante technique. "Depuis quand la distance qui nous sépare est-elle si grande ?" avait-il songé. Lui même n'en revenait pas. Quand bien même il haïssait cette situation dans laquelle il se trouvait, il ne pouvait s'empêcher d'admirer la force de la nature qu'était son plus grand rival.
C'est ce jour-là, le jour de cette fameuse défaite, la veille de son entrée à UA que Lee avait fait la rencontre de Izuku.
Cet après-midi-là, Lee avait décidé de jouer le tout pour le tout. Il voulait battre Neji au moins une fois avant d'entrer à UA. Se lançant des défis à lui-même pour se surpasser, Lee avait décidé que s'il perdait, il perdait le droit d'aimer qui que ce soit. Droit qui lui serait restauré le jour où il battrait Neji.
Quand bien même Lee avait voulu se relever lorsque Neji l'avait écrasé à terre, son corps ne répondait plus. Il était allongé, impuissant, le visage dans la terre. Son rival lui avait proposé de l'aider, mais Lee avait refusé. Par respect, Neji l'avait laissé là, sur le terrain vague derrière sa future école.
Une fois qu'il était seul, complètement seul, les larmes avaient commencé à jaillir, transformant la tête sous lui en une légère boue qui achevait de salir son visage et de le rendre encore plus pitoyable. Mais Lee s'en foutait. Il avait la rage, la haine d'avoir perdu. Mais plus encore : qu'est-ce que Neji était cool !!
Et ça, ça, ça le rendait malade.
Dans son torrent de larmes, il ne vit pas s'approcher une silhouette qui s'accroupit légèrement pour lui tendre la main avec un grand sourire.
"J'ai vu ton combat, tu l'auras la prochaine fois !!"
C'était Izuku Midoriya, un jeune élève de UA.
Soudain, le corps de Lee se mit à pouvoir bouger. Il ne pouvait pas supporter de voir ce garçon lui tendre une main si pure et si sincère alors que lui restait là à s'apitoyer sur son sort. C'était intolérable, inacceptable. Aussi, il se releva d'un coup : "Ouais !!".
C'est ainsi que Lee fit la rencontre du jeune homme aux cheveux verts qui se tenait désormais en face de lui, peut-être aussi nerveux que lui.
Il avait appris à le connaître avec les années et savait qu'il était tout sauf dans le jugement. Izuku était un garçon compréhensif et pur.
Pourtant, c'était si difficile de lui déclarer sa flamme.
"Je... commença Lee car il fallait bien commencer quelque part, j'aimerai qu'on discute tous les deux
- Oui, c'est pour ça que je suis là, sourit Izuku qui venait de faire le déplacement vers l'extérieur du bâtiment à sa demande
- Ah oui, c'est vrai, je suis bête, s'excusa Lee
- Mais non, ne t'inquiète pas, je t'écoute, le rassura Izuku"
À ce rythme, et au vu de leurs personnalités respectives, l'échange n'avancerait jamais. Aussi, Lee pris une grande inspiration et courba l'échine.
"Accorde-moi un rendez-vous Izuku-san !! s'écria-t-il"
De sa posture, il ne vit pas Izuku rougir.
"Que... de quoi ? balbutia ce dernier
- Un rendez-vous ! Amoureux je veux dire ! précisa-t-il comme si cela avait été nécessaire, J'ai un combat vendredi. Nous sommes mardi donc vendredi j'aimerai que tu assises à ce combat.Si je gagne, j'aurai le droit officiellement de te proposer de sortir avec moi, alors..." Il se releva et fixa son regard dans le sien. "Accompagne-moi. Soutiens-moi. Et lorsque je l'aurais gagné, deviens mon petit ami !!"
Izuku était rouge écarlate. Lee le voyait. S'il réagissait ainsi, c'est bien que l'attirance qu'il avait perçue était réciproque. Cela le rassura.
"Et si... tu perds ? hasarda Izuku en détournant le regard
- Alors je te ferais mes plus plates excuses pour t'avoir fait perdre ton temps."
Izuku parut réfléchir quelques instants.
Ce sont pour ces quelques instants que Lee avait dû rassembler toute la force et tout le courage du monde.
Il était certain que Izuku était gay, ou au moins bi. Il le savait car cela se voyait à la façon dont il regardait Katsuki. Seulement, le blond ne semblait pas lui prêter attention ou alors, il prenait Izuku pour acquis et ne se donnait pas la moindre peine.
La veille, Lee s'était assuré d'annoncer aux habitants du dortoir qu'il ferait sa déclaration prochainement. Il n'avait pas fait cela à tout hasard. Il n'avait pas choisi ce moment précis pour rien. Non, en fait c'était une déclaration de guerre ouverte à Katsuki. Il était officiellement son concurrent dans le coeur d'Izuku. Et là, il venait d'entrer dans l'arène.
La bataille venait de commencer.
Lee savait que Deku aimait Kacchan. Mais, comme avec Sakura, il devait aller au bout de cette expérience. Connaître le fond de ce qu'il éprouvait pour ce jeune homme à la tignasse verte.
"C'est d'accord. déclara Izuku, Je viendrai voir ton combat."
Mais vendredi arriva et Lee n'avait pas vu Deku. Il avait gagné pourtant. Battu Neji. Il pouvait de nouveau aimer quelqu'un. La victoire était moins savoureuse sans son coeur avec lui pour la fêter.
"Félicitations pour ton combat Lee-san ! s'écria Izuku deux jours plus tard"
Lee le contempla, interdit pendant quelques secondes.
"Pourquoi n'es-tu pas venu ? demanda-t-il finalement"
Izuku paru surpris.
"J'étais présent. J'ai vu ta victoire face à Neji. Elle était très impressionnante ! Félicitations ! sourit-il de nouveau
- Pour quelle raison n'es-tu pas venu me voir alors ? demanda Lee la gorge nouée"
Il aurait tout donné pour que Izuku soit là ce soir. Ce dernier parut réfléchir un instant, comme s'il choisissait ses mots avec plus de précaution.
"Comment dire... commença-t-il, Je ne voulais pas te voler ce moment." Il fit une pause. "Je ne suis pas prêt à te donner ma réponse pour sortir avec toi et je ne voulais pas, qu'en cas de refus de ma part, tu associes cette victoire à une déception amoureuse. Cela aurait été cruel de ma part.
- Je vois, soupira Lee avant d'esquisser un doux sourire, Tu es vraiment pur Izuku
- Pur ? s'étonna-t-il, Je me demande... murmura-t-il pour lui-même en baissant les yeux doucement"
Le regard de Lee lui sourit chaleureusement. Izuku en rougit.
"Ton coeur est celui d'un ange."
dimanche 26 février 2023
Habitudes
Depuis quelques temps je fais de mon mieux pour agir différemment. Il y a des choses qui font que j'ai vraiment envie de m'améliorer, de donner le meilleur de moi-même. Par exemple, j'aimerai être capable de retranscrire les histoires que j'ai dans la tête, que ce soit en écriture, en dessin ou en vidéo.
Habituellement, je me contente de rêver ou tout au plus de noter les idées passagères que j'ai. Je n'agis pas immédiatement sur ces idées. Maintenant, je fais de mon mieux pour entamer quelque chose suite à une idée. Agir sur l'idée permet de la concrétiser presque instantanément. C'est précieux, le concret d'une idée.
Le problème et la beauté des idées est qu'elles s'envolent aussi vite qu'elles arrivent si on n'agit pas dessus. Et j'aime, par-dessus tout, ces visions qui me parviennent comme des messages angéliques. Plus que tout, j'aimerai les transmettre.
Je ne sais pas si vous connaissez le principe de médiumnité. Entre autre, le medium est un individu faisant passer les messages des morts. Nous sommes tous mediums, mais à différents degrés. La plupart ne sont pas conscients de cette aptitude.
Il y a des gens sur internet qui en forment d'autres à devenir medium, qui leur lise les cartes, canalisent des messages, les coachent, les inspirent en diffusant des messages d'amour intuitifs et visés. Pourquoi pas.
Je suis d'un autre avis.
S'il y a bien une chose que j'ai appris de la pratique spirituelle, c'est qu'à moins de s'y consacrer pleinement et d'aligner sa vie en fonction, il n'y a pas de raison d'en faire tout un plat.
Je veux dire, on grandit bien plus en se concentrant sur ses passions et aspirations que sur sa lecture du tarot pour répondre à la question "lequel de mes crushs m'aime en secret".
Dieu se trouve partout où l'on trouve. Les réponses sont sous nos yeux, exposées en pleine lumière et c'est nous qui les fermons. Comme le dit l'artiste : "face à la lumière intérieure, c'est nos yeux qu'on plisse".
Cette discipline que je m'impose d'écrire quotidiennement me libère. J'aimerai intégrer l'habitude de dessiner quotidiennement aussi. Je suis en train de le faire. Plus tard, ce serait bien d'y ajouter un apprentissage, comme les mathématiques ou le japonais.
Mais allons-y progressivement.
Il n'y a rien de pire que de hâter les processus.
Ces derniers prennent du temps, c'est ainsi. Il faut l'accepter et tenir quotidiennement. Peu importe le résultat, peu importe l'issue. Le faire et laisser le reste à Dieu.
Mon prof de dessin m'a donné un conseil : associer une nouvelle habitude à une ancienne pour que celle-ci soit plus simple à intégrer.
C'est ainsi : nous changeons progressivement par association et par remplacement d'habitudes. Pas à pas, comme les enfants que nous sommes sur le chemin de la vie.
samedi 25 février 2023
Comme chien et chat – Fragment 1
La raison pour laquelle Kacchan s'en était pris à lui n'était pas son absence d'alter.
Timidement, le garçon aux cheveux verts s'était approché de lui.
"Kacchan, j'ai quelque chose à te dire...
- Quoi Deku ? Tu veux que je te remontre comment je fais jaillir des explosions de mes mains ? sourit fièrement Kacchan"
Deku secoua la tête.
"Non, c'est dans l'oreille. Je veux te dire quelque chose."
Le jeune blond avait alors baissé sa main droite et son ami s'était approché, mais au dernier moment, plutôt que de tenir parole et lui murmurer ce qu'il désirait lui dire au creux de l'oreille, il l'embrassa sur la joue.
Katsuki se retira violemment après avoir été immobilisé de stupeur pendant quelques secondes. Ses joues étaient cramoisies, au moins autant que celles de son homologue en face de lui.
"Qu'est-ce que tu fous, putain de Deku !?, s'énerva-t-il en lui décollant sa première droite, ne refais plus jamais ça, tu m'entends !?"
Les deux enfants jouaient ensemble dans un lieu reculé alors personne ne les avait vus ou entendus.
Au lieu de pleurer comme à son habitude, Deku sourit et s'élança de nouveau sur Kacchan.
Il l'enlaça et le fit tomber à la renverse.
Katsuki, désemparé, fit jaillir des explosions de ses deux mains et alors qu'il s'apprêtait à menacer Deku de lui exploser le dos, celui-ci l'interrompu avec un cri du coeur : "C'est ça !! Tes mains font exactement le même bruit que mon coeur !!".
Katsuki se releva en sueur. Il était dans sa chambre à UA, encore tout habillé dans ses vêtements de sport, allongé sur son lit au-dessus de la couverture. Il avait dû s'assoupir un moment à son retour de l'entraînement.
Le réveil à côté de son lit affichait 18h17. Il était rentré il y a presque deux heures. Avait-il dormi tout ce temps ? Ses nuits étaient plutôt courtes depuis que Lee et Deku s'étaient mis ensemble...
Trop absorbé par son rêve, il mit un temps avant de remarquer que son pantalon n'était pas tout à fait en place : un bout de son pénis en sortait. Il passait sa main dans son caleçon pour ranger son entrejambe lorsqu'il constata que son caleçon était plein de sperme.
Il n'avait pas pu jouir en rêvant de son enfance quand même ?
C'est alors que des coups contre le mur se firent entendre. Katsuki tendit l'oreille. Les gémissements d'Izuku le ramenèrent soudain à la réalité.
Katsuki s'était assoupi une vingtaine de minutes. Tout le monde était sorti pour l'entraînement spécial de Aizawa, sauf lui, Deku et foutu Lee. Les deux premiers étant de corvée de ménage et le dernier...
"Putain c'est pas bientôt fini votre vacarme !?" hurla Katsuki du haut de ses poumons
Les bruits cessèrent. Il put souffler.
Le blond décida de se lever pour aller se doucher. Il attrapa sa serviette et, au moment d'ouvrir la porte, Deku paru devant lui, vêtu que d'un caleçon, le visage écarlate. Katsuki rougit en le voyant.
"Je suis désolé Kacchan... murmura Izuku, pour le bruit..."
Katsuki fit de son mieux pour reprendre ses esprits.
"Si t'es vraiment désolé, arrête d'en faire. C'est infernal.
- Dé-désolé
- En plus, t'as une voix de pucelle. lâcha-t-il en lui passant devant"
Deku ne bougea pas. Katsuki jeta un coup d'oeil en arrière et remarqua son accoutrement quasi inexistant.
"Et habille-toi avant d'aller voir d'autres gens. Si j'étais ton mec, j'apprécierai pas. En plus, il doit t'attendre alors –
- Sauf que t'es pas mon mec. rétorqua Izuku dont l'air désolé semblait avoir subitement disparu, et "mon mec" comme tu dis n'es pas là alors occupe-toi de ce qui te regarde. Je suis juste venu m'excuser pour le bruit, rien de plus."
Les yeux de Kacchan s'écarquillèrent et la rage commença à monter.
Il se retourna brutalement sur Deku, le repoussant contre le mur et plaquant sa main gauche contre son le mur juste à côté de son visage.
"Te fous pas de moi, Deku. gronda Katsuki, Personne ne fait de bruit pareil quand il est seul et encore moins dans une autre chambre que la sienne."
Cette fois Deku rougit. Katsuki se redressa.
"Je m'en fous de ce que tu fais et d'avec qui tu le fais, mais calme tes ardeurs. J'ai tout sauf envie de t'entendre jouir."
Cette phrase sembla définitivement taire Izuku. Katsuki s'en réjouit et lui tourna le dos à nouveau. La sensation de sperme séché dans son pantalon était décidément bien désagréable. Exténué, il avait dû céder à ses pulsions en entendant les cris de Deku contre le mur.
"Rien que d'y penser, ça me dégoûte."
Ces paroles achevèrent cette conversation. Katsuki se rendit à la douche, laissant Deku seul en caleçon dans le couloir.
Ils se retrouvèrent une demi heure plus tard pour réaliser leur corvée ménage. Lee semblait effectivement ne pas être là. Izuku s'était rhabillé et Katsuki se sentait beaucoup mieux après une bonne douche.
"Tu sais pour tout à l'heure... commença-t-il, tu l'as pas mal pris j'espère ?
- De quoi ? demanda Izuku sans lever les yeux de sa corvée, le fait que tu aies dit que je gémissais comme une pucelle, que tu aies insinué que j'essayais de t'aguicher en me présentant en caleçon, que tu m'aies traité de menteur ou que tu aies affirmé que je te dégoutais ?"
Katsuki ne su quoi répondre et Deku enchaîna.
"Parce que j'aurai besoin que tu clarifies à quel moment je devrais ne pas t'en vouloir."
Le blond pesta et Izuku poursuivit.
"Non, je t'en veux pas Kacchan. Je sais que t'es comme ça. T'as toujours été comme ça. C'est le jeu auquel on joue depuis qu'on est gosses non ? Comme chien et chat. Tu passes ton temps à me repousser, mais tu ne supportes pas que j'aille vers quelqu'un d'autre. Et pour info, tu puais le sperme tout à l'heure."
Le concerné se raidit et le garçon aux cheveux verts lui sourit en le regardant finalement.
"Mais t'inquiète, on est amis maintenant. Je sais très bien que tu ne pensais pas à mal. C'est du Kacchan tout craché n'est-ce pas ? Et puis, on peut se le dire, en fait ça excite Lee que je me masturbe dans sa chambre quand il n'est pas là et comme j'ai du mal à y aller profond tout seul, j'utilise des jou–
- Ta gueule Deku."
La colère de Katsuki était froide, son regard noir. Presque blessé.
"Vraiment, ferme ta gueule."
Alors Izuku se tu et ils poursuivirent le ménage dans le plus grand silence.
Le reste du groupe arriva une trentaine de minutes plus tard. Ce soir-là, en apprenant que Deku s'étaient masturbé dans sa chambre, Lee l'avait fait jouir trois fois.
"C'est ça !! Tes mains font exactement le même bruit que mon coeur !!"
Ces paroles avaient désarmé Katsuki qui l'avait serré contre lui. Rien qu'une fois, il l'avait enlacé.
Les jours et les années qui ont suivi, il l'avait ignoré voire pire, refoulant au fond de lui la moindre trace de désir pouvant subsister.
Et pourtant, peu importe les années et le dégoût qu'il éprouvait à savoir que Deku se faisait prendre par Lee, il ne pouvait s'empêcher d'imaginer.
Incapable de dormir, conscient et seul dans son lit, il se masturba au son de Deku pour la première fois.
vendredi 24 février 2023
Voyager entre les mondes
Récemment, j'ai formulé publiquement mon rêve : celui de voyager entre les mondes. Quand je parle de "mondes", je parle de différents univers. Par exemple, voyager dans le monde de One Piece, Naruto, mais aussi celui du temps de Jeanne d'Arc et puis visiter d'autres planètes et pourquoi pas d'autres conscience, d'autres vies...
Vous l'avez compris, j'aime m'échapper de ma réalité.
Mais là où je trouve cela fort est lorsque je me rends compte que tous ces mondes que je désire visiter sont en vérité totalement connectés à ma réalité.
Je m'explique.
Dans mon article d'hier, j'expliquais que j'étais devenue Linami. Et c'est vrai. Je suis devenue le personnage que je visualisais et dont je rêvais par le passé. Et ce, jusqu'aux animaux de compagnie qu'elle avait.
Cela m'arrivait plusieurs fois d'écrire des choses qui se réalisaient. Et cela m'a fait peur de constater que tout ce que j'avais écris par le passé était en train de se concrétiser. En fait, purement et simplement : mon futur était inscrit dans mon passé. Je ne m'en étais juste pas rendue compte.
Aujourd'hui, il y a un terme à la mode qui explicite ce phénomène : la manifestation.
Nous manifestons nos désirs profonds dans notre réalité par la seule force de la pensée. C'est là toute la puissance des rêves.
J'ai imaginé ces mondes, ces situations et ce personnage et ils sont venus à moi.
Plus fou encore : cette semaine j'ai regardé My Dress-Up Darling et à mon cours de dessin manga se trouvait des hina ningyō en l'honneur du Hina Matsuri du 3 mars. Elles étaient fait main et magnifique. Je les ai longtemps regardées et j'ai cru en pleurer.
Les mondes dans lesquels je me projette se présentent dans ma réalité.
Marin, le personnage féminin principal de cet anime est peut-être celui qui me ressemble le plus en termes de personnalité dans ma vie quotidienne. J'étais choquée de trouver un personnage aussi proche de ce que je suis.
Et voilà, ces jolies poupées présentent devant moi.
Comme si elles m'informaient à l'instar de Shiva la semaine passée, qu'elles étaient présentes et que nous faisions partie du même monde. "Je suis là." et vue d'en bas, l'Impératrice posait son regard sur moi. Paradoxalement, je me sentais petite et vulnérable. Il me semblait avoir tant à apprendre.
Le koto, Shiva, les poupées hina... il semblerait que ces cultures m'interpellent et touchent mon âme d'une façon autrement plus forte et profonde que ce que j'ai pu vivre et ressentir jusqu'à présent.
Peut-être que finalement je le vis déjà... ce rêve de voyager entre les mondes.
jeudi 23 février 2023
Évolution Littéraire
mercredi 22 février 2023
Le Soldat, le Poète et le Roi
mardi 21 février 2023
Comme chien et chat – Chapitre 5
J'ai pris la décision de faire de cette histoire un livre. L'important pour moi est d'écrire un peu chaque jour, d'avancer progressivement jusqu'à ce que le squelette de cette fiction soit établi. Puis, petit à petit, je développerai chaque chapitre pour en faire quelque chose d'unique. Enfin, les personnages quitteront le monde brouillon qu'est celui de la fanfiction pour devenir des héros à part entière. Est-ce que je m'emporte ? Je laisserai les contenus gratuits en ligne. Je veux juste vraiment créer quelque chose qui m'appartienne. En route pour le cinquième chapitre !
lundi 20 février 2023
Tu seras un homme mon fils
dimanche 19 février 2023
Comme chien et chat – Chapitre 4
Les journées que je passe à ne rien faire sont vraiment les meilleures. J'adore rien faire. On ne s'ennuie pas ! Je lis, je mange, je regarde des animes, je dors avec mes chats et puis surtout je réfléchis à de nouvelles histoires et créations ! Mon esprit navigue sur les mers de l'imagination avec folie et moi ? J'ai l'impression d'être perchée dans les nuages ! C'est parti pour le chapitre 4 !
samedi 18 février 2023
Maha Shivaratri
Le mois dernier j'étais en Inde. J'ai accompagné ma mère avec un groupe pour visiter le nord du pays. L'expérience que j'ai vécue là-bas était intemporelle.
Nombre de mangas ou animes que je suis tirent leur inspiration d'histoires hindoues, à commencer par One Piece et Dragon Ball, avec Hanuman.
Parmi ces dieux et divinités, il y en a un qui m'a toisé de loin : Shiva.
Son nom m'est resté depuis mon premier voyage en Inde en 2018. Et puis, Shiva c'est aussi une marque de produits ménagers en France. Shiva a bien plus d'influence sur notre monde que l'on lui reconnait.
Lorsque j'étais en Inde, j'avais peur de revenir en France. Il me semblait que tout ce que je vivais là-bas, s'effacerait à la minute où j'aurai foulé mon sol natal... et je n'avais pas complètement tort.
Le retour en France m'a rendue aigrie et terne. Ici, je suis constamment enfermée chez moi et je ne parle à pas grand monde. Je n'ai pas d'amis, pas d'entourage proche autre que ma mère et mes chats. Je me sens seule et pas à ma place.
En Inde, il me semblait être chez moi partout.
Cette aisance et ce sentiment d'être en un lieu familier est inestimable. J'aurai aimé en profiter un peu plus longtemps.
Ici, ma carapace est épaisse. Je me rends bien compte que ce ne sont ni les lieux, ni les gens, c'est moi qui ait un problème et ne parvient pas à m'ouvrir comme je le fais à l'étranger.
Ici, j'ai été trop blessée. Mon coeur et mon corps ne parviennent pas à s'aligner.
Alors, quand je suis allée prier Shiva avec ma mère aujourd'hui, c'était un peu compliqué.
Un concours de circonstances a fait que nous avons eu l'occasion d'assister à Maha Shivaratri ensemble. Et, par moments, je me suis sentie transportée. Mais ce n'était même pas un quart de ce que j'ai pu ressentir en Inde.
Enfin, un quart, c'est toujours mieux que rien.
J'ai appris, lors de cette cérémonie, que Shiva avait 54 noms. En réalité, ce sont les 54 Shakti Sthalas ; soit : des lieux de prière divins associés aux qualités de Shakti que Shiva aurait laissé tomber en marchant dans toute l'Inde avec le corps à moitié brûlé de sa bien aimée.
54 bouts de son amour, éparpillés un peu partout.
Je mentirai si je n'avouais pas que cette histoire a fait écho à celle de ce blog.
J'ai choisi "54" pour une raison qui n'était pas Shiva, mais Shiva se présente comme une raison supplémentaire.
En réalité, ce soir, j'ai eu deux certitudes.
La première est la même à chaque fois : une confirmation de plus que mon plus grand désir est de servir Dieu.
La seconde est que Shiva s'est présenté à moi pour me dire "je ne t'oublie pas".
Ni ce que j'ai ressenti au temple Krishna, ni ce que j'ai demandé à Hanuman, ni les voeux que j'ai formulés à Phushkar ou à Bikaner n'ont été oubliés.
Ce n'était pas un rêve. Ce que j'ai vécu était bien réel et bien intégré dans ma vie actuelle. Ce n'était pas qu'une parenthèse. C'était mon existence, sa véritable essence.
Au fond de ce trou noir, de cet abysse que représente cette ville et ces lieux, cette soirée m'est apparue comme un espoir.
Je suis trop terne et trop aveugle pour percevoir la lumière. Mais aujourd'hui, contrairement à avant, je n'ai pas besoin de voir la lumière pour savoir qu'elle est là.
Je sais qu'elle brille, me guide et m'attends de l'autre côté de ce tunnel sans fin. Je n'ai qu'à avancer, à suivre pas à pas cette existence que je peine parfois à tracer.
Mes amis, mes guides sont là. Je le sais. Peu importe combien je me sens seule, j'ai la certitude de ne pas l'être. Tous les jours, ils se tiennent à mes côtés, m'aident, m'aiment et me guident. Tous les jours et sans relâche.
Je n'ai pas le droit de perdre ou d'abandonner. Je refuse de perdre et d'abandonner.
Je veux continuer le combat, main dans la main avec mes propres démons. Continuer de les aimer, de les apprivoiser, de les nourrir et, quand le jour viendra, je les présenterai à Dieu comme mes plus beaux péchés.
Je leur aurai donné des noms. Je les aurai aimé, de tout mon coeur, de toute mon âme, ces recoins sombres de mon esprit tordu. Peut-être que j'arriverai même à me pardonner.
Merci Shiva.
Maha Shivaratri.
(Je salue l'Eternel Shiva Lingam.)
Kumkuma Chandana Lepitha Lingam
Celui qui est béni par le safran et le bois de santal
Pankaja Haara Sushobhitha Lingam
Celui qui magnifiquement décoré par des guirlandes de lotus
Sanchitha Paapa Vinaashaka Lingam
Et qui détruit les péchés accumulés (de plusieurs vies)
Tat Pranamaami Sadaa Shiva Lingam
Je salue cet Eternel Shiva Lingam.
Évolution Littéraire 2
J'ai revu mes objectifs rédactionnels à la baisse. Désormais, je comptabilise toute forme d'écriture autre que relatif à mon activit...